Transition écologique des entreprises : un label RSE est-il nécessaire ?

 

La société a de plus en plus d’attentes vis-à-vis des entreprises dans les domaines sociaux, économiques et environnementaux. Répondre à ses attentes en s’adaptant aux exigences de la société civile est primordial. L’obtention d’un label peut être un point de repère pour transmettre des informations fiables et incontestables concernant ses impacts.

L’augmentation passage à la transition écologique de la galaxie des TPE, PME, PMI, ETI, les associations, les institutions drainent dans son sillon une floraison de labels en tous genres.

A quoi servent les labels ? De quelles natures sont-ils ? Peut-on faire sans eux ?

1.       A quoi servent les labels RSE ?

De quoi parle-t-on ?

Le label estampille une entité sur ses engagements selon un cahier des charges présentant différents critères. Ainsi les parties prenantes de celle-ci reconnaissent qu’elle met en œuvre une stratégie de développement, des actions et une communication pour se différencier en matière d’image de marque, de produits ou services garantis. La plupart du temps, il prend la forme d’un logo ou d’une étiquette apposé sur les solutions proposées.

Vous l’aurez bien compris, c’est donc afficher une assurance, une preuve pour le client, les consommateurs, les financiers, les talents, qu’ils peuvent faire confiance à cette organisation en fonction de critères répondant à ses attentes.

En France, les labellisations et labels sont encadrés par des organismes publics tels que l’AFNOR, des organisations professionnelles, des associations ou des organismes privés. Ils sont tous payants et accordés pour une durée limitée. Ainsi, rester labellisé, sous-tend de mener des actions sur la durée.

Certains sont plus confidentiels que d’autres et il revient aux labellisateurs de faire leur promotion.

Le sérieux des labels

Certains labels sont adossés à des référentiels internationaux de démarches volontaires pour rendre compte de ses démarches RSE.

Il s’agit souvent de la Norme ISO 26000, très complète et reconnue au niveau international, traitant de 7 thématiques, pour aider les organisations à contribuer au Développement Durable, voire à aller au-delà des législations.

Ces 7 piliers de l’ISO26000 sont :

  • La gouvernance de l’organisation
  • Les relations et conditions de travail
  • L’environnement
  • La loyauté des pratiques
  • Les questions relatives aux consommateurs
  • La communauté et le développement local

Ainsi l’organisation met en valeur ses avantages concurrentiels, sa réputation. Elle valorise également sa motivation, l’engagement & la productivité des talents. Cela contribue aussi à augmenter sa valeur extra-financière et à faciliter ses relations avec ses parties prenantes.

D’autres référentiels « label » tels que Global Compact (Objectifs de Développement Durables), B Corp permettent aussi d’évaluer la performance RSE des entreprises. A noter qu’EcoVadis propose un outil de mesure délivrant des médailles et non un label.

Il convient de s’interroger sur l’objectif du label, sa fiabilité, ses conditions d’attribution, etc.

L’objectif : une priorité à considérer

Un label doit s’adapter au mieux au secteur, aux actions et aux objectifs de la structure.

Deux exemples de stratégies peuvent s’envisager selon les niveaux de maturité des organisations face à leurs démarches de transition.

  • Choix de stratégie de communication et de notoriété aidant à prendre des engagements, à mener des actions
  • Choix de développement de l’entreprise engagée qui se rallie à un label qui lui convient dans une démarche de continuité

Quelques avantages aux labels

  • Etre une preuve de son engagement sociétal
  • Structurer sa démarche
  • Augmenter la productivité grâce aux équipes plus impliquées
  • Se différencier : avantage commercial et levier de fidélisation
  • Etre reconnu et visible grâce à la notoriété du label
  • Réduction des couts et des ressources : réduire l’empreinte écologique, les consommations sur le long terme
  • Faire partie d’un réseau du label. Nouer de nouveaux partenariats, échanger avec ses pairs.

Le choix d’un label doit être murement réfléchi. Un diagnostic RSE préalable est recommandé pour bien le choisir.

2) Les différents visages des labels :

Les généralistes

Les trois piliers environnemental, économique et social sont évalués et permettent d’atteindre des objectifs de progression préalablement identifiés.

> Quelques exemples de labels :

Les thématiques

1) Les sectoriels

Ce modèle d’évaluation est adapté aux spécificités de l’entité y souscrivant. Ils sont ciblés sur des aspects spécifiques aux problématiques d’un secteur.

> Quelques labels adossés à l’ISO 26000 :

2) Les territoriaux

Il concerne un territoire, la zone géographique comme par exemple :

3) Quelles alternatives aux labels pour valoriser sa RSE ?

Du point de vue stratégique, rien n’oblige une organisation à recourir à un label.

D’autres solutions comme des évaluations à l’instar d’EcoVadis, ou des chartes comme celle de la Charte de la Diversité ou des Relations Fournisseurs Responsables permettent de progresser.

En cas contraire, une feuille de route guidant la transition peut être mise en place grâce à :

  • un diagnostic
  • une définition de stratégie
  • une mise en place de plan d’actions
  • la création d’indicateurs
  • une dynamique de communication responsable adéquate à destination des parties prenantes

Cependant, si les dirigeants d’entreprises et les gouvernances souhaitent s’engager et progresser sur leurs stratégies, le label peut appuyer une démarche de transition environnementale et sociale.

Le label peut être considéré comme un outil d’accélération sur la crédibilité des engagements des labellisés.

Envie d’agir pour faire de la transition écologique un levier de performance durable et moins impactant pour la planète ?

Contactez-nous pour faire le point sur vos besoins, vos objectifs et les opportunités qui s’offrent à vous !

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